Née en Avril 1974, l’artiste belge Ingrid Stainier découvre son intérêt pour la photographie à l’âge de 4 ans.
Depuis sa plus tendre enfance, elle adore s’évader en feuilletant des livres de voyages qui lui permettent de rêver et d’assouvir sa curiosité.
A l’âge de 12 ans, elle reçoit son premier appareil photo qu’elle chérit comme un trésor.
Il deviendra son compagnon de tous les jours, le témoin et la mémoire de ses aventures et voyages.
Adolescente, elle découvre le Maroc lors d’un voyage en famille et tombe littéralement sous le charme de ce pays.
C’est lors de ce séjour qu’elle prend conscience qu’elle veut voyager, partir à la rencontre d’autres cultures et immortaliser ses découvertes sur la pellicule.
Doucement, s’installe en elle la conviction qu’elle veut devenir photographe.
Pour ses 18 ans, elle s’offre son premier appareil reflex argentique et commence à choisir ses destinations de vacances en fonction des photos qu’elle pourra y faire.
Lorsqu’elle annonce à ses parents qu’elle souhaite faire de la photographie de voyage son métier, ceux-ci la dissuadent et lui conseillent de garder la photo comme passion.
Sans conviction aucune, elle se lance dans des études de marketing. Elle travaille ensuite comme représentante médicale à Bruxelles et bien que très heureuse dans sa nouvelle vie, cette passion pour la photo ne cesse de la poursuivre, la hante et l’obsède.
Suite à un accident de ski, des problèmes de santé la contraignent à arrêter son activité professionnelle.
Elle s’envole alors pour l’Inde où grâce à la photographie, le Yoga et l’écriture, elle retrouve une toute nouvelle énergie.
En 2011, elle revient à ses premières amours en entreprenant son cinquième voyage au Maroc après treize ans d’absence et retrouve ce pays avec un bonheur infini.
C’est à ce moment qu’elle découvre Chaouen et se laisse séduire par cette ville au souffle mystérieux où elle se sent très vite chez elle.
L’accueil chaleureux de ses habitants, sa situation idyllique aux pieds des montagnes, sa médina aux ruelles piétonnières, ses camaïeux de bleus, sa chaleur, sa lumière et cette façon de vivre traditionnelle qui est la sienne lui confèrent un charme envoûtant qui ne laisse pas l’artiste indifférente.
Habituellement plus intéressée par le portrait de voyage, c’est le quotidien des Chaounis qui ici l’inspire.
Son appareil à la main, elle déambule dans les ruelles étroites à la recherche de scènes de vie évoquant des moments intimes, emplis de spontanéité, de douceur et de fraîcheur qu’elle capture avec le plus grand respect.